Feedback - Les portes de la gloires

Oui je sais ça ne bouge pas beaucoup mais c'est parce que je bouge beaucoup ailleurs. Je vais m'atteler à la tâche. En attendant voici une copie du rapport que j'ai envoyé à Netika. Le titre ci-dessus est l'original.

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Comme certains d’entre vous le savent déjà et suivant un conseil entendu plusieurs fois, j’ai tenté une nouvelle approche.

J’ai donc expérimenté la technique développée à l’origine par un certains Mr Poelvoerde. A savoir le porte-à-porte.

Ce fût assez épique alors je le relate comme tel …

1. 1. Préparation :

Afin d’essayer d’optimiser la journée, il convient de préparer sa visite. Premier constat, c’est long. Il faut non seulement visiter les sites histoire de connaître un peu sa proie et de vérifier les technos. Ensuite, il faut prendre les adresses et découvrir leur position sur la carte (traduire, chercher sur la carte avec bgmaps et déposer un petit bout de plastique rouge pour les marquer). Quand j’eus réuni une bonne douzaine de points, J’ai essayé de choisir un coin qui en regroupe le plus possible. Me voila prêt à tailler la route.

2.

2. 2. On the road encore…

Ayant passé la matinée à préparer l’itinéraire. Je suis parti à 13H et l’option « à pied » est souvent plus rapide que les transport car il faut déchiffrer les lignes et leur arrêts. De plus, les horaires sont un élément nouveau que j’apprivoise mais qui est très peu fiable.

J’arrive à 13H30 au premier contact. En fait de contact, j’ai une porte fermée. Bon…
Ca doit être la pause bulgare de 12-14. Je vais prendre un verre plus loin et je reviens à 14H10. Fermé. Au suivant…

Pas très loin je vois le city center (qui est un centre commercial en fait) mais sur la carte il est marqué « technomarket ». Je me dis que je vais aller faire un tour en bon observateur que je suis. Jamais rien trouvé mais j’ai pas super insisté. D’où je suis l’entreprise suivante (150 employés, qui justifiais mon costume) ne semble pas trop loin et pas d’arrêt de bus dans les parages. J’ai pas non plus prévu de me ruiner en taxi (même si c’est pas cher). Je me lance à pied. Je précise qu’il fait très chaud ! (37C°). Au suivant …

J’arrive donc vers 14H30 là bas. Et je me pose un moment sur une pierre avant d’aller là juste histoire de sécher… Je suis carrément trempé, la rue en fait elle grimpait bcp, y pas de taxis ou de bus dans le coin. Proche de l’évanouissement, je m’efforce de me rendre à nouveau présentable (y a pas de sèche cheveux dans les rues, dommage). Je me présente finalement dans la boite qui à ses propres bureaux, ça à l’air très pro. La réceptionniste (jolie) me dit que le managers sont en vacances (je vois plein de gens autour de moi pourtant) et que les seuls membres restant sont en « break ». Il est 15H… J’imagine qu’on ne les reverra pas de sitôt. J’explique donc le topo et laisse une carte avec mon numéro et adresse skype aussi charmant que possible. (La puissance du sourire mes amis, c’est une vérité). Au suivant…

Bon la j’en peux plus, je parviens à trouver un taxi (alléluia). Il me dépose au troisième point. J’ai beau chercher, je ne le trouverais jamais… Pour l’anecdote, le bâtiment qui correspondait était grillé autour du parking et assez grand. Tiens il y a un garde à l’entrée… soit. Je me dirige vers une des portes d’entrée et un garde bien armé vient vers moi rapidement « Dobre ? » (ça veut dire ‘ça va ?’). Moi « heu, yes… heu.. You speak english ? ». Lui : “…” avec une porte de prison à la place du visage. Moi « looking for a companySoft innovation ? you know ?). Lui : “Né. Policia.” En me faisant des gestes de me casser. Bien après enquête, j’étais au ministère de l’intérieur…

Après tout ceci, je persévère et attend un bus toujours mouillé sous un soleil de plomb pour aller jusqu’au suivant…

Le suivant, je l’atteint après quelques minutes de marches depuis l’arrêt. (Chaque minutes représente 1 grammes en moins d’eau). Une fois encore, je ne le trouverais jamais. L’endroit pointé correspond exactement mais dans la réalité c’est un petit ensemble de buildings résidentiels pas mal vétustes… (d’après les traces, des chevaux y sont passés…). Surement un boite correspondant à un informaticien qui vit chez sa maman. J’ai fais quelques portes et rien trouvé. Je reviens à un arrêt de bus et commence THE attente au soleil avec un miroir de goudron en face de moi. Très chaud. J’ai bien pris dans la tête. Et le pantalon noir du costume il chauffe bien aussi. Au final le bus n’arrive pas et je me jette dans un des ces mini bus (10 places, grosse camionnette aménagée) qu’on arrête à la main. Au passage j’en profite pour avoir l’air ridicule en essayant de rentrer par l’arrière et en tendant un billet au chauffeur dans le vide. AU SUIVANT … (tsoin tsoin tsoin)

Il est 16H et je m’accorde une pause dans le café où normalement on à le wifi (sauf ce jour là BIEN SUR). J’espérais rentrer en contact mais bon soit, j’en profite pour manger un cake en relisant le PPT de présentation et en regardant si j’avais bien les bonnes adresse etc. Je file ensuite non loin de la à une autre entreprise (c’était prévu). Encore une fois, je suis sûr de la rue, je suis dedans. Et rien ! je trouve pas une plaque ou un nom sur une sonnette. Après ce dernier, plus de suivant… Je téléphone à christophe, heu Mr Verbeiren je veux dire. Et nous prenons un drink d’affaire.


3. Conclusion

Bon excepté les adresses mystères. Je pense que c’est pas la bonne période pour essayer. Je retenterais en Septembre lorsque les gens seront revenus de vacances.

Effectivement, plus je m’habitue à la vie ici, plus je crois que ça vaut la peine de tenter le coup. Mais la charge logistique reste lourde.

Pas un franc succès mais « it twas a try ! ».

La bonne nouvelle c’est que en rentrant, une des compagnies qui voulait me rencontrer a réagit à mon mail de rappel et s’excuse de pas avoir répondu plus tôt. J’avais envie de répondre « There are finally people actually working in Sofia ?”. RDV la semaine prochaine J.


Xavier LEMOINE
Eastern Europe Export Manager


Me voila en Bulgarie !

Et oui ! Je commence ENFIN à donner des nouvelles après 2 semaines déjà passées en Bulgarie.

C'est que j'ai eu quelques souci Internet et je vais prendre mon temps (que je n'ai pas) pour essayer de faire avancer les choses.

Anyway, le fait de créer un blog 2.0, ça me permet de continuer celui sur la roumanie en parallèle. La naissance d'un blog ne veut pas dire la mort de l'autre (on n'est pas chez volvic ici).

Et pour ne pas que tu sois perdu ami lecteur, je conserve la même mise en page (j'ai encore des modifs à faire à l'heure actuelle.)


Donc bientôt je bloggerais (oui je suis un sacré bloggeur hahaha, toujours un post pour rire).


A plouche,

Ours le Balkanique.